Les crop circles
Le premier cercle connu semble être apparu à Assen, en Hollande, en 1590. Le diable faucheur de Hartfordshire s'est manifesté à la suite d'un différent entre un fermier et un faucheur. Ce dernier réclamant trop en échange de la coupe d'un champ d'avoine, le fermier jura qu'il préférait que le diable se chargeât du travail à sa place. Et il advint donc que chaque nuit, le champ d'avoine brillait comme s'il n'était que de flammes ; mais le lendemain matin, il semblait si bien fauché par le diable ou quelque esprit infernal qu'aucun mortel n'était capable d'en faire autant. En outre, l'avoine gisait de telle manière dans le champ que le propriétaire ne pouvait plus la ramasser.

Il est à noter que cet épisode ancien a été utilisé par les partisans de l'origine non-humains de ce phénomène pour tenter d'argumenter en faveur de l'ancienneté des agroglyphes. Or il est fait mention de blé « fauché », et non « couché » ou « plié », ce qui enlève toute pertinence à l'argument.

Les plus récents agroglyphes sont apparus en Angleterre dans les années 1970 et il faut noter que les motifs se sont complexifiés au fil du temps, les premiers agroglyphes étant de simples disques, tandis que certains de ceux apparus dans les années 1990 et 2000 sont très élaborés.

Un certain nombre de ces manifestations se sont révélées être d'origine humaine : fabriquées en tant que canular ou performance artistique. C'est par exemple le cas des premiers agroglyphes connus, qui ont été créés par deux fermiers du Wiltshire : Doug Bower et Dave Chorley. Si certains agriculteurs considèrent les agroglyphes comme du vandalisme (les plants écrasés étant perdus pour la récolte), d'autres y gagnent une source de revenu en faisant payer l'accès au site. Il existe plusieurs groupes (dont plusieurs possèdent un site web) créant des agroglyphes et donnant des preuves indiscutables qu'ils en sont bien les auteurs ainsi que des explications sur la manière dont ils sont créés.

Hypothèses sur l'origine
Cependant des personnes estiment que certains des agroglyphes ne peuvent pas être des fabrications humaines (utilisation de technologies inconnues du grand public). Elles avancent plusieurs théories pour expliquer l'origine de ces agroglyphes qu'elles qualifient d'authentiques:
• l'hypothèse naturelle ;
• l'hypothèse céréalogiste des boules de lumière ;
• l'hypothèse ufologique d'une cause extraterrestre ;
• l'hypothèse conspirationniste d'une origine militaire ;
• l'hypothèse Gaïa.

L'hypothèse des soucoupes volantes
Aux débuts du phénomène, plusieurs théories ont été émises leur assignant une origine naturelle (tourbillons de vent, éclairs en boule, vortex de plasma, etc.) ou extraterrestre. Cette dernière théorie supposait que les agroplyphes étaient créés lors de l'atterrissage de soucoupes volantes. Ces théories semblent infirmées par l'apparition de motifs non-circulaires.

L'hypothèse des boules de lumières
W. C. Levengood et N. P. Talbott défendent l'hypothèse selon laquelle les agroglyphes sont réalisés par des boules de lumières (en anglais : Ball of light). Ces boules de lumières émettraient des micro-ondes qui réaliseraient la forme dans les blés. Dans un article de 1999, ils avancèrent des résultats d'analyse en provenance de quelques agroglyphes qui semblaient indiquer que les blés avaient bel et bien été irradiés. E. H. Haselhoff (2001) proposa dans la foulée un modèle physique explicatif2 de la formation des agroglyphes au moyen des micro-ondes, se fiant aux données récoltées par W. C. Levengood et N. P. Talbott.

Cela convainquit la communauté ufologique que les agroglyphes étaient réalisé au moyen de micro-ondes, que ceux-ci proviennent de boules de lumières, d'un vaisseau spatial extraterrestre ou d'un satellite secret en orbite basse (pour les amateurs de conspirations).

Joe Nickell souleva la question de la fiabilité de ces résultats. En effet, l'analyse n'avait pas été faite en double-aveugle et il semblerait que les laboratoires ne sachent pas distinguer les épis de blé qui proviennent des agroglyphes de ceux qui n'en proviennent pas si on ne leur donne pas l'information avant toute analyse. De plus, le modèle de Haselhoff (2001) n'explique pas comment les micro-ondes coucheraient les épis de blé et comment ils traceraient la forme de l'agroglyphe dans le champs.

Source : wikipedia